Enfin, avec une circulaire en date du 26 avril, l’opportunité de l’attente vigilante est confirmée, entendue comme une surveillance constante des paramètres vitaux et des conditions cliniques du patient.
Le paracétamol
Souvent connu sous le nom commercial de Tachipirina®, est un médicament qui a une action purement analgésique et antifébrile, avec un effet anti-inflammatoire pratiquement négligeable.
Bien que certains auteurs jugent préférable d’orienter le choix vers un anti-inflammatoire (ibuprofène, mais l’aspirine et le nimésulide sont aussi souvent nommés) afin de prévenir la réponse anti-inflammatoire anormale typique de nombreux tableaux compliqués (tempête de cytokines).
A ce jour il n’y a il n’y a pas de rapports dans la littérature certaines preuves de la supériorité d’un choix sur l’autre et aucune instance nationale ou internationale n’exprime de préférence à cet égard (liste non exhaustive) :
- QUI
- AIFA
- MayoClinique
- CDC
- NHS.
Notons la publication sur EClinical
Medicine d’un ouvrage intéressant du Dr Remuzzi, entre autres, dont les conclusions sont sans doute dignes de mention, mais encore loin de preuves certaines en raison de limites méthodologiques reconnues par les auteurs eux-mêmes.
In fine, le choix se fait donc généralement en accord avec son propre médecin, en tenant compte éventuellement des préférences subjectives et de l’histoire clinique du patient, qui pourront orienter le choix vers le paracétamol ou les AINS selon les cas.
Il est à noter que, si au début de la propagation de la pandémie, des doutes ont émergé sur une éventuelle corrélation entre l’utilisation d’AINS (anti-inflammatoires) et une aggravation des conditions de santé, ceux-ci ont été démentis en mai 2020 suite à une communication officielle de la ‘ EMA.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’un médicament, il peut être conseillé au patient, par mesure de précaution, de surveiller la saturation en oxygène du sang à l’aide d’un oxymètre digital.
Ces recommandations ont une validité générale pour tous les patients qui ne sont pas dans un état critique, mais qui se reconnaissent effectivement dans des infections légères et modérées (environ 80 %) ; pour les patients à domicile mais dans des conditions différentes (par exemple venant de l’hôpital mais pas complètement rétablis, avec et sans besoin d’oxygène) .
- les recommandations sont plus précises, par exemple les recommandations américaines indiquent que les patients souffrant de dyspnée, ou faim d’air et
- l’essoufflement peut bénéficier dereposez-vous en position couchée (ventre vers le bas) plutôt qu’en position couchéerecourir à des exercices de respiration.
- Chez ces patients, la prise de médicaments est encadrée plus strictement par le soignant, généralement dans le prolongement des thérapeutiques prescrites à l’hôpital.