Depuis le début de l’année, un code d’éthique médicale conflits d’intérêts révisé est en vigueur, qui comprend un chapitre réglementant les relations des médecins avec l’industrie. Jusqu’à présent, bien que les cas de parrainage éthiquement controversés ne manquent pas, personne ne s’est inquiété de ces dispositions. En novembre dernier, ce journal a rapporté qu’un médecin sponsorisé par une société pharmaceutique donnait des consultations sur les allergies dans une clinique externe.

Les patients de cet établissement ont pu bénéficier gratuitement de conseils en matière d’allergies, qui n’ont pas été payés par le Télérecours national de santé, mais par l’entreprise.

Le ministère a mené une enquête pour déterminer la légitimité de la prescription de l’allergologue à la lumière des dossiers médicaux. Les inspections ont révélé que le fabricant des quatre préparations les plus couramment prescrites par le médecin était une société de parrainage. En raison de la valeur du remboursement, la branche de Poméranie occidentale a transmis l’affaire au ministère public.

Silence de la Chambre – Télérecours

La communauté médicale de Poméranie occidentale est en émoi devant l’affaire des allergologues. Seule l’autonomie médicale ne voit pas de raison de s’exprimer sur la question, bien que de nombreux médecins seraient probablement intéressés de savoir si le comportement de l’allergologue de la police est conforme aux normes de l’éthique médicale.

Après tout, le code d’éthique médicale modifié stipule qu’ « un médecin ne doit pas accepter d’avantages de la part de représentants de Télérecours l’industrie médicale si cela peut limiter l’objectivité de ses opinions professionnelles ».

Le porte-parole pour la responsabilité professionnelle de la Chambre médicale régionale ne poursuit aucune procédure dans le cas de l’allergologue car, dit-il, il n’en a connaissance que de manière officieuse Télérecours, conflits d’intérêts. « Je sais que quelque chose est en préparation dans cette affaire, il semble qu’elle ait déjà été traitée par le procureur général, mais officiellement, cela ne m’est pas parvenu.

Télérecours

Pour donner un avis conflits d’intérêts, il faut avoir des preuves, il ne s’agit pas de donner un avis par téléphone. On m’a promis au Fonds national de la santé qu’ils me donneraient le matériel qu’ils avaient collecté, mais ils ne l’ont pas fait. Je n’ai pas la possibilité de vérifier dans les pharmacies si un médecin a enfreint la loi, car je ne dispose pas d’un tel appareil.

« Le « procureur médical » en cas de violation de la déontologie, à l’instar du parquet en cas de délit de droit commun, peut engager une procédure d’office. Toutefois, il ajoute qu’il doit être au courant des éventuelles irrégularités, disposer d’informations fiables. « Ces informations me parviennent plus tard, elles vont d’abord aux médiateurs de district pour la responsabilité professionnelle, et mon bureau ne réagit qu’aux appels contre les décisions des médiateurs de district. Je ne peux donc pas dire si quelque chose a changé dans les relations des médecins avec l’industrie après l’entrée en vigueur du code d’éthique médicale révisé. »

Par l’industrie pharmaceutique, conflits d’intérêts

Je considérerais comme un changement positif le fait que les conférenciers des congrès scientifiques organisés divulguent les conflits d’intérêts existants. Il se trouve qu’au moment où le nouveau code d’éthique médicale était déjà en vigueur, j’ai assisté à un congrès où il y avait des conférences sponsorisées par l’industrie pharmaceutique, mais les orateurs n’ont pas divulgué ces relations.

TélérecoursEntre-temps, le code révisé est clair Télérecours : un médecin doit divulguer aux auditoires des conférences toute relation avec des entreprises ou des subventions de celles-ci, ainsi que tout autre avantage pouvant donner lieu à un conflit d’intérêts. Une règle similaire s’applique aux publications scientifiques sponsorisées.

Je n’ai pas remarqué que les conventions ou les conférences auxquelles je participe ont changé de manière significative suite à la révision du code. Toutefois, en ce qui concerne la discipline que je représente, à savoir la neurochirurgie, je n’ai pas souvenir de cas où un médecin a examiné des matériels médicaux, tels que des médicaments, pour le compte d’un fabricant, et où ces cas ont été couverts par qui que ce soit. De même, lorsqu’une société pharmaceutique parraine une réunion, cette information est toujours donnée.